
Source: Parti Communiste du Québec
http://www.pcq.qc.ca/Dossiers/Autres/Archives/2009/NouveautesIndexJuin2009.htm
Malgré une certaine ouverture consentie par le président Obama, lors d'un précédent rassemblement des principaux leaders politiques au sein des Amériques, la position des États-Unis vis à vis de Cuba ne semble bouger qu'à pas de tortue. Cette semaine, alors que se tenait la 39e Assemblée générale de l’Organisation des États américains (OEA), la secrétaire d'État, Hillary Clinton, est une fois encore revenue à la charge pour essayer d'imposer une fin de non-recevoir à la réintégration de Cuba au sein de cet organisme. Finalement, et suite à un compromis de dernière minute, l'OEA a finalement convenu, par un vote unanime, de lever sans autre condition la suspension de Cuba, laquelle suspension existait depuis 1962.
Sauf que les choses ne sont pas forcément plus claires pour autant. Hillary Clinton continue toujours à dire que Cuba pourra réintégrer l'organisme à condition qu'elle modifie son attitude en matière de droits de l'homme. Les autres pays d'Amérique Latine font cependant une autre lecture de la récente résolution votée. Hugo Chavez a déclaré de son côté que c'était une « grande victoire pour la dignité de Cuba ». Le président du Honduras, Manuel Zelaya, qui avait été très actif dans la recherche d'un compromis, a pour sa part affirmé que la guerre froide venait de prendre fin ici.
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