May 02, 2009

Des dix principaux pays au monde réprimant les chroniqueurs en ligne















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La Birmanie arrive en tête d'un classement des dix principaux pays au monde réprimant les chroniqueurs en ligne, selon une étude du CPJ. En effet, l'essor des blogs dans beaucoup de nations d'Asie et du Moyen-Orient a conduit à une répression sévère par les gouvernements.

New York, le 30 avril 2009--La Birmanie, dirigée par une junte militaire qui limite sérieusement l'accès à l'Internet et emprisonne des citoyens pendant des années pour l'affichage de critiques, est le pire pays au monde pour les bloggeurs, selon une étude du Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ). Ce rapport intitulé « Les 10 pays qui oppriment le plus les bloggeurs » identifie également un certain nombre de pays du Moyen-Orient et d'Asie, où l'épanouissement de l'usage de l'Internet s'accompagne d'une répression croissante des gouvernements.

« Les bloggeurs sont à l'avant-garde de la révolution de l'Information et leur nombre est en pleine croissance », a déclaré le directeur exécutif du CPJ, Joël Simon. « Cependant, les gouvernements ont très vite appris à tourner la technologie contre les bloggeurs en appliquant la censure et le filtrage de l'Internet, la limitation de l'accès à la Toile et l'extraction de données personnelles. En dernier recours, les autorités jettent tout simplement certains bloggeurs en prison afin d'intimider le reste de la communauté en ligne et les réduire au silence ou les pousser à l'autocensure ».

Sur la base de pratiques comme les détentions, les règlementations et les mesures d'intimidation, les autorités de l'Iran, la Syrie, l'Arabie saoudite, la Tunisie et l'Egypte apparaissent comme les principaux oppresseurs de bloggeurs au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. La Chine et le Vietnam, où l'essor des blogs est confronté à de vastes mesures de surveillance et de contrôle, sont parmi les nations qui oppriment le plus les bloggeurs. Cuba et le Turkménistan, des pays où l'accès à l'Internet est très limité, complètent le tableau de déshonneur.

« Les gouvernements qui figurent sur la liste tentent de faire reculer la révolution de l'Information et, pour l'instant, ils sont en train de réussir», a ajouté M. Simon. «Les organisations de défense de la liberté d'expression, les gouvernements concernés, la communauté en ligne et les entreprises du secteur des nouvelles technologies de l'information et de la communication doivent s'unir pour défendre les droits des bloggeurs dans le monde », a-t-il martelé.

Le CPJ a publié son rapport afin de marquer la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai, et d'attirer l'attention sur la répression des bloggeurs, qui constitue une grande menace à la liberté de la presse dans le monde entier. Le CPJ considère les bloggeurs - des gens qui affichent des analyses et des commentaires basés sur des reportages ou des faits - comme des journalistes. En 2008, le CPJ a découvert que les bloggeurs et autres chroniqueurs en ligne étaient la catégorie professionnelle la plus emprisonnée parmi les journalistes, dépassant même la presse écrite, pour la première fois.



Pour établir cette liste, le CPJ a étudié les conditions de travail des bloggeurs dans plusieurs pays à travers le monde entier. Son personnel a consulté des experts d'Internet afin d'élaborer huit critères, notamment l'utilisation du filtrage, de la surveillance et de la réglementation par les gouvernements. D'autres critères comprennent l'emprisonnement, et le harcèlement juridique pour décourager les bloggeurs aux opinions dissidentes. Enfin, le rapport a considéré le niveau de pénétration de l'Internet et l'accès au Réseau.
à l'Internet.

7. LA TUNISIE

Les fournisseurs de services Internet sont tenus de soumettre régulièrement des adresses IP et d'autres informations d'identification au gouvernement. Tout le trafic Internet passe par un réseau central, ce qui permet aux autorités de contrôler et de filtrer le contenu des courriers électroniques. Le gouvernement emploie une gamme de techniques visant à harceler les bloggeurs, notamment la surveillance, la restriction des mouvements des bloggeurs, et le sabotage électronique. Les chroniqueurs en ligne Slim Boukhdhir et Mohamed Abbou ont été emprisonnés pour leur affichages.

Illustration: Dans un discours en mars dernier, le président Zine El Abidine Ben Ali a mis en garde les bloggeurs qui portent l'attention sur les « erreurs et les abus » du gouvernement, disant qu'ils se livraient à des « pratiques qui ne sont pas dignes de la société tunisienne et n'ont rien à voir avec la liberté et la démocratie ».



8. LA CHINE

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